Une autre passion...

Un bien jeune écolier chef de gare

Un bien jeune écolier chef de gare

Comme beaucoup d'écoliers, je me suis hasardé sur les planches au cours des fêtes de Noël. Cette envie de jeu théâtral partagée avec le public ne me quittera pas. Quelques années plus tard, formé par de fervents et compétents amateurs, de comédies en drames, de riches décors aux sobres accessoires, de cardinal farfelu  en brigand sans scrupules, j'aurai la chance de participer à de nombreux spectacles, d'apprendre, de partager et de pratiquer, depuis plus de cinquante ans l'art théâtral.

Pour plus d'infos:

http://www.compagniecentscenes.fr

A toi, le théâtre...

… Vois la richesse qu'il y a en toi. Ne la cherche pas ailleurs, tu ne la trouveras pas. Ton monde est d'une autre galaxie. Lorsque l'on pénètre chez toi et que l'on a refermé la porte, on est comme… dans une bulle, et plus on est enfermé dans cette bulle, moins il y a de frontières. C'est seulement à partir de cet instant que nous sommes libres. Libres pour comprendre un texte, libres pour traduire une situation, libres pour interpréter un personnage, libres pour créer un rêve, libres pour transmettre des sentiments et provoquer des émotions.

Quelques mots...

Pour toi je me serais damné

Je n’ai rien oublié tu sais
De notre belle alliance
Séduis  par ta beauté                           
Et par ton excellence
Pouvoir tout partager
Consumer  tous nos sens
Toucher la volupté                  
En totale évidence

Tu m’avais possédé
Pour toi je me serais damné


Ta robe rouge levée
Mon corps vibrait d’effroi
Pour ainsi se donner
J’avais peur  souviens-toi 
Mais d’amour aveuglé
J’aurais fait n’importe quoi
Jamais tu ne m’as jugé
Au public tu laissais cela

Tu m’as tout enseigné
Pour toi je me serais damné

Enrôlé dans tes bras
Passionné  j’ai appris
 A  voler et tuer avec foi
De rire et de larmes j’ai joui
Par amour pour toi
J’ai chanté  j’ai trahi
Pour exciter nos ébats
Temps chauds de douce folie

J’étais fou à lier
Pour toi je me serais damné


Je t’ai longtemps habillée
Tu me laissais le choix
Des mots et des idées
Pour embraser  nos voix
Dresser la table des invités     
Combler tes apparats
Pourvoir les initiés
Véritable don de soi

Ma faim rassasiée
Pour toi je me serais damné


Appétence de ma vie
Pourquoi  a t’il fallu
Que par jalousie
D’incapables peignes-culs
Morcellent nos envies
La bêtise humaine tue
Elle a tout anéanti
Nous avions tout perdu

Abattu désemparé
Pour toi je me serais damné


Que tréteaux maintenant
Me hèlent et me soutiennent       
Je prie  je t’attends
Reviens vite Ma  Scène
Mon cœur crève en-dedans
Que ta lumière me ramène
Vers le spectacle vivant
Et  tes  planches ébènes

Je n’ai rien oublié tu sais
Pour toi à nouveau je pourrais me damner

Quelques mises en scènes...

  • Boulevard du mélodrame
  • En attendant les boeufs
  • Herminie
  • La Cuisine
  • Un Monsieur qui se regrette
  • Vol au-dessus d'un nid de coucous
  • Vacances de rêve
  • L'homme du Gave
  • La vie commence au théâtre
  • Comment le cirque Traviata se transforma en petit navire
  • Miam-Miam
  • C'est Jean Moulin qui a gagné
  • Règlements de comptes de dernière minute
  • Lettres croisées
  • Marie-Octobre
  • Transport de femmes
  • Les Vilains
  • Home
  • Camille ad Honorès

Participation dans

  • Des Souris et des Hommes
  • Michel Strogoff
  • Caviar ou lentilles
  • J'y suis j'y reste
  • Le soleil de minuit
  • Oscar
  • Le Maître de forges
  • Un chapeau de paille d'Italie
  • Monsieur Perrichon
  • La mare au diable

 

Quelques photos...

Camille ad honores

De France Gros

"Transport de femmes"

De Steve Gooch

"Home"

De David Storey traduction Marguerite Duras

"Les Vilains"

D'après Ruzzante adaptée par André Gille

"Règlements de comptes de dernière minute"

De René Vincent-Viry

"Lettres croisées"

De Jean-Paul Alègre

"Marie-Octobre"

J. Duvivier, H. Jeanson, J. Robert

"C'est Jean Moulin qui a gagné"

De Jean-Paul Alègre

Vol au-dessus d'un nid de coucous

De Ken Kesey

La Cuisine

De Arnold Wesker

"Boulevard du mélodrame"

De Alfredo Arias

La vie commence au théâtre

De Jean-Paul Alègre

Miam-Miam

De Jacques Deval

Derniers commentaires

25.03 | 10:55

Merci. Auto-flagellation ? Un constat peut-être. Prenez-soin de vous.

24.03 | 07:39

Très bien écrit, mais tellement dans l'auto-flagellation actuelle....

13.08 | 08:12

Merci pour votre commentaire. Ces moments ont marqué les esprits, de quoi alimenter la fiction. Bien à vous.

09.08 | 10:53

Je viens de lire Flore Mystérieuse et j'ai vécu ces moments racontés par mes parents. Je suis originaire de Liezey, domicilié maintenant en Dordogne. Bravo à vous.
Bien cordialement

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